Bienvenue sur le site de
Sylvette du Garage Scolaire🙂
Une petite présentation s'impose ! 🙂
- Mon expérience avec les maths -
- Mon histoire -
Titulaire d’un master recherche de mathématiques, j’ai passé 6 ans à l’Université à étudier la construction des mathématiques, leur histoire, leur utilité mais aussi (et surtout) comment les enseigner à mon tour.
A mon entrée en 6e, devenir professeur de maths est devenu mon rêve. Pour cela, j’ai travaillé dur.
Toujours moyenne en maths, personne ne me prédestinait à avoir ni le bac, ni mon master et encore moins à devenir professeur certifié de mathématiques.
Lors de ma première année de master, j’ai complètement perdu foi en les mathématiques. J’apprenais machinalement ce que je devais maîtriser, je ne croyais plus en ma capacité à faire des mathématiques. Pour moi, le master recherche était impossible à obtenir, et je pensais que redoubler ne m’apporterait rien.
C’est alors que j’ai rencontré mon premier mentor, Nicolas. Un professeur d’universités qui m’a montré une toute autre vision des mathématiques, même pour des notions aussi complexes que celles du master 1. Alors, en utilisant sa méthode, j’ai eu mon année en deux ans.
Remontée à bloc par cette réussite inespérée, c’est lors de ma dernière année de master que j’ai décidé de tout tenter pour accomplir mon rêve d’enfant. Pour cela, je me suis inscrite à deux concours de l’enseignement : à savoir le CAPES externe privé de maths et l’agrégation externe de maths.
Deux concours dont le ratio d’appelés pour le nombre d’élus est extrêmement proche de celui du CRPE.
J’ai révisé des heures avec des fiches de révisions (pour rien)
J’ai lu encore et encore des livres qui font de très bons cales portes (pour rien)
Je me suis exercée encore et encore avec des annales de concours pour l’agrégation (pour rien).
J’appliquais bêtement la méthode de la fac pour ce concours, alors que pour le CAPES, j’appliquais celle de Nicolas, mon premier mentor. Je m’entraînais uniquement le week-end, entre deux leçons d’agrégation, et malgré tout, je voyais nettement mes progrès.
J’ai alors pensé “c’est l’agrégation, c’est réputé pour être plus dur que le CAPES, c’est normal d’autant galérer”. Mais c’était cette pensée qui était anormale.
Au dernier concours blanc, un mois avant les écrits de l’agrégation, je m’effondrais. Encore une fois, j’étais non admissible.
Le seuil des 5/20 était insurmontable pour moi.
Je me voyais déjà repasser, encore et encore les concours, sans jamais me voir admise à l’un d’eux. C’est alors que mon deuxième mentor est apparu, Richard, qui, lui, m’a appris qu’on pouvait travailler moins mais mieux. Ce que je faisais inconsciemment pour le CAPES je ne le faisais pas pour l’agrégation. Il a alors fait un diagnostic complet de ma situation et m’a transmis cette partie de la méthode du Garage Scolaire.
Vendredi 22 mars 2019. Je sors des écrits de l’agrégation.
Rongée par mes angoisses passées, je suis retournée voir Richard qui m’a dit “avec ce que je vois de vos brouillons, vous serez admissible”. Et je l’ai été.
Admissible également au CAPES. Pour finalement aller aux oraux et finir première de mon académie. Alors que j’avais travaillé 100 fois moins pour le CAPES que pour l’agrégation (que j’ai raté d’à peine 30 points, ce qui est très peu avec des épreuves à coefficient 4). Si j’avais eu cette méthode plus tôt, l’admission à l’agrégation n’aurait été qu’une formalité selon Richard. Et je ne me serais pas autant épuisée.
Ma méthode nécessite au minimum 3 mois pour porter ses fruits. Se réconcilier avec les mathématiques pour travailler efficacement sans y passer plus d’une heure par jour, c’est possible. Et j’en suis la preuve !
Aujourd’hui, c’est ce que je transmets aux futurs professeurs que j’accompagne.
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